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Auron

La rivière d’Auron est un affluent de l’Yèvre. Au moment de la construction de l’enceinte Philippe-Auguste, l’Auron est une délimitation marquant l’entrée de la ville. Cette rivière permet de délimiter les marais, et a alimenté pendant un temps le château d’eau de la ville. La construction du pont d’Auron, en contrebas de la rue d’Auron, puis sa reconstruction en 1842 permettent de développer la navigation. La rivière d’Auron se jette désormais dans le lac du même nom, et traverse des jardins ainsi que la Trouée Verte.

 

Canal de Berry

Créé artificiellement, le Canal de Berry est percé en 1822 et les travaux s’acheminent durant les années 1830. Il est navigable à partir de 1829, mais les travaux ne seront achevés qu’en 1839, et c’est grâce à une demande du Conseil Général qu’il traverse Bourges, devant au départ longer la vallée du Cher. Cependant, le canal, trop petit, ne permet qu’aux barques de passer. Il participe à l’industrialisation du quartier, mais est déclassé en 1955. Certaines parties sont rebouchées, notamment au niveau de la Trouée Verte. Le Moulin Bâtard, situé le long du canal de Berry, est un lieu très fréquenté au début du 20^e siècle.

 

 

Voiselle

La Voiselle se situe dans la continuité de l’Yèvre, et a permis avec cette dernière la création de la rivière artificielle de l’Yèvrette. Comme la plupart des cours d’eau de la ville de Bourges, elle participe à la délimitation des marais.

 

 

Yèvre

L’Yèvre est une des deux plus importantes rivières de la ville, comme le prouve l’ancien nom de Bourges, Avaricum, qui signifie « passage sur l’Yèvre ». Sa digue est créée au 12^e siècle afin de permettre aux moulins de s’approvisionner en eau. Aux 17^e et 18^e siècles, les marais sont aménagés en espaces cultivables, et certaines parties sur l’Yèvre ne sont accessibles qu’en barque. L’Yèvre se jette dans la Voiselle et dans l’Yèvrette afin de permettre un meilleur écoulement des eaux et d’éviter les inondations.

 

Yèvrette

L’Yèvrette est une rivière artificielle créée par la déviation de l’Yèvre et de la Voiselle. Elle a permis de drainer les marais le long de l’Yèvre et d’assécher en partie cette dernière, mais aussi l’installation de moulins et de lavoirs. Comme le quartier Avaricum, l’Yèvrette, qui le traverse, servant d’égouts aux artisans du coin, devient insalubre avec ses eaux croupies dans les années 1950. Elle est en partie comblée en 1954, mais nous pouvons encore l’apercevoir le long de la rue Charlet, qui suit l’ancien tracé de l’enceinte.