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De la fonderie impériale au technopôle

Les constructions des établissements militaires commencent par le régime d’artillerie en 1836, mais c’est surtout dans les années 1860 que les bâtiments militaires vont se développer, avec notamment une fonderie de canons et une école de pyrotechnie. La fonderie de canons est construite entre 1862 et 1866, prolongée par des bâtiments abritant les services administratifs, ainsi que des logements pour le directeur, le sous-directeur et les cadres supérieurs. L’École de la Pyrotechnie, elle, ouvre ses portes en 1870. En 1910, la fonderie de canons se transforme en Atelier de construction de Bourges, pour devenir en 1967 l’Établissement d’études et de fabrication d’armement. L’École de la Pyrotechnie devient après la Première Guerre mondiale un centre important de production de munitions. Les bâtiments militaires sont réquisitionnés par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale. Désormais, une partie des anciens établissements sert toujours aux militaires, tandis que l’autre a été récupérée par la ville et transformée en centre de formation et en pépinière d’entreprises.

 

 

 

Casernes

La caserne Auger accueille le 1^er régiment d’artillerie avenue de Dun en 1836, tandis que la caserne Carnot accueillera par la suite avenue Carnot le 37^e régiment d’artillerie et une partie du 95^e régiment d’infanterie. Les casernes sont désormais transformées en écoles militaires.

Dans les années 1860 sont construites des écuries en face de la place Séraucourt, qui deviendront plus tard la caserne Vieil-Castel, accueillant l’autre partie du 95^e régiment d’infanterie. Les bâtiments ont été détruits au 20^e siècle pour être remplacés par des logements.

Quant à la caserne Condé, elle s’installe au 19^e siècle dans l’ancien bâtiment du Grand Séminaire, construit au 17^e siècle, non loin lui aussi de la place Séraucourt. Elle abrite différents services de l’armée jusqu’à la seconde moitié du 20^e siècle, où elle sera transformée en Centre administratif Condé.

 

 

Vie militaire

En plus de s’entraîner dans leurs quartiers respectifs et de jouer de temps à autre de la musique militaire pour les commémorations, les militaires ont un champ de manœuvre, situé non loin de la caserne Vieil-Castel et de la place Séraucourt, aménagé en 1843. En 1852, un champ de tir est installé sur plus de deux kilomètres entre Bourges et Avord, et sera surnommé le polygone. Des camps militaires s’y installaient pour l’entrainement. Il sert encore aujourd’hui aux essais militaires, et mesure désormais plus de trente-cinq kilomètres de long