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Le Cycle de Gormenghast
Livre numérique
Edité par PLACE DES EDITEURS - 2018
Un monument de la littérature de l'imaginaire, une œuvre culte.Titus d'Enfer (1946) – Titus dans les ténèbres (nouvelle, 1956) – Gormenghast (1950) – Titus errant (1959) Dans le château de Gormenghast, aux proportions si démesurées que des parties entières restent inexplorées, vit la famille Tombal : lord Tombal, comte d'Enfer, neurasthénique et plongé toute la journée dans les livres de sa bibliothèque, Lady Tombal, la comtesse, qui se partage entre ses chats et ses oiseaux, leur fille Fuchsia, adolescente solitaire et imaginative, d'autres membres et pléthore de notables et gens de maison, tous plus pittoresques, voire grotesques, les uns que les autres. Ce petit monde est régi par des rites et des traditions immuables et compliqués. L'histoire commence alors que naît Titus, 77e comte d'Enfer, dans l'indifférence générale. Parallèlement, le jeune Finelame s'échappe des cuisines où il était commis ; malin et manipulateur, il investit peu à peu le château et va en briser l'équilibre précaire, par l'incendie de la bibliothèque tout d'abord, qui va mener le comte à la folie, puis à la mort. C'est dans cet univers déconcertant, baroque, halluciné et presque maléfique que grandit Titus, qui s'accommode de plus en plus difficilement du cérémonial du protocole et rêve du monde extérieur, lui qui ne connaît que le château. Le dernier volet, Titus errant, le voit fuir Gormenghast et partir à la découverte d'un ailleurs qui lui est complètement étranger et dont il est exclu. Véritable monument de la littérature anglaise, le cycle de Gormenghast est l'exemple même de l'œuvre-culte, objet de vénération par plusieurs générations de lecteurs ; bien qu'il soit difficilement classable, le cycle s'apparente à la Fantasy pour l'univers extravagant qu'il décrit, même si la magie en est absente. L'auteur réussit le tour de force de bâtir une œuvre d'une incroyable richesse visuelle, à la fois angoissante et farfelue, poétique et désopilante. Elle est servie par la magnifique traduction de Patrick Reumaux, poète et romancier, qui signe également la préface.