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Mamoru Hosoda, "Miraï, ma petite soeur" / William Le Personnic
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Il est de la génération qui a suivi Takahata et Miyazaki et beaucoup voient en lui la relève assurée pour un dessin animé japonais dégagé de leur influence - qu'il reconnaît, mais dont il aime à préciser les limites. Formé au célèbre studio Toei, il débute sur des séries phares visant en priorité le très jeune public, qui va s'élargir aux ados lors de son passage chez Madhouse ("La Traversée du temps"), puis aux adultes, avec deux films signés dans son propre studio - "Les Enfants loups", "Ame & Yuki" (2012), merveille de délicatesse et d'émotion, puis "Le Garçon et la Bête" (2015), nouveau récit initiatique où il poursuit son exploration des rapports entre l'humain et l'animal. En mêlant réalisme et fantastique, il traite de la fuite du temps, de la filiation, de la nécessité de grandir... 2018 le voit adoubé à Cannes, à la Quinzaine des réalisateurs avec un nouveau long métrage pas si enfantin que son titre français pourrait le laisser supposer, pour lequel il puise beaucoup dans son vécu. Sommaire. Apprivoiser les premières rêveries, la critique du film par William Le Personnic. "Dépasser ses modèles pour trouver son chemin", entretien avec Mamoru Hosoda par Bernard Génin.
Voir le numéro de la revue «Positif, 695, Janvier 2019»
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