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Bienfaits - et limites - de l'apprentissage entre pairs
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" Je ne perds jamais : soit je gagne, soit j'apprends " écrit Nelson Mandela qui, ainsi, souligne le fait que tout est matière à apprentissage, même l'échec. Qu'il soit vertical ou horizontal, l'apprentissage est une affaire de rencontre et de temporalité. La rencontre avec l'" offreur " : c'est le moment où une alliance se crée, où une complicité et une confiance voient le jour, permettant le partage des connaissances. Mais aussi la rencontre avec soi-même : si je veux apprendre, je dois accepter de ne pas savoir, accepter les codes de l'apprentissage, que cet apprentissage soit parfois long et, surtout, de me retrouver seul face à mon ignorance, cette page blanche que je vais remplir et où je vais laisser un peu de moi. En acceptant ces conditions, je me rends disponible et je me donne une chance de réussir, en étant prêt à recevoir. L'apprentissage entre pairs semble moins menaçant pour certains. Il a commencé dès la naissance, prenant la forme de l'imitation ou de l'initiation. L'imitation des gestes, des sons, des mots par le tout-petit... Une première forme d'apprentissage, inconsciente, spontanée mais très efficace. L'initiation joue un plus grand rôle à l'adolescence et concerne davantage la vie sociale, relationnelle, amoureuse... Sommaire. De la crèche à l'âge adulte. Comment nous apprenons de nos pairs. La première guerre scolaire. Classes coopératives et mutuelles. A quatre cerveaux on travaille mieux ! Travailler en groupe, oui... mais comment ? Réseaux d'échanges réciproques de savoirs. Apprendre ensemble. Une parole instructive ? Enfants placés. Jeunes majeurs : la grande famille. Une autonomie bien encadrée. Sur le site Cairn : utiliser la navigation article par article pour consulter l'intégralité du dossier.
Voir le numéro de la revue «L' école des parents, 643, Avril-Mai-Juin 2022»
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