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Faire ferme commune pour changer l'agriculture / Marion Perrier
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Les exploitations agricoles collectives prennent de l'ampleur en 2022, particulièrement chez les nouveaux agriculteurs, généralement sous la forme de Scop (société coopérative et participative). Etre plusieurs facilite l'investissement initial puis le travail quotidien (répartition du travail, entraide, mutualisation du matériel), tout en multipliant le nombre d'activités mises en place afin de réduire la pression économique ou les aléas climatiques. Le travail collectif offre également plus de confort aux agriculteurs, qui peuvent diminuer leur nombre d'heures. A plus long terme, la Scop facilite également la transmission des exploitations, alors que 400 000 agriculteurs français vont partir à la retraite au cours de la décennie 2020. Néanmoins, une telle organisation comporte aussi certains inconvénients : la nécessité d'avoir un fonctionnement collectif efficace (plannings, réunions, etc.), et l'impossibilité d'accéder à certaines aides sous le statut de Scop par rapport à un agriculteur traditionnel. Détails. Pas de chiffres.
Voir le numéro de la revue «Alternatives économiques, 420, Février 2022»
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