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Big Data Business / Stéphanie Lemoine
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Les identités numériques que nous peaufinons à chacune de nos connexions sont devenues autant de biens monétisables, en vertu de cette logique propre au capitalisme 2.0 selon laquelle "Si c'est gratuit, c'est que vous êtes le produit". L'artiste américaine Jennifer Lyn Morone, dont le public européen a pu découvrir le travail à la Transmediale de Berlin en février dernier, penche pour une réponse autrement plus offensive. Face au constat que "nous sommes tous des data slaves, des esclaves des données", elle a décidé de reprendre le contrôle de son identité numérique en en faisant... une source de profits.
Voir le numéro de la revue «L' Oeil, 679, Mai 2015»
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