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Alice Diop, "Saint Omer"
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Après avoir réalisé plusieurs documentaires nés de rencontres avec leurs protagonistes ("La Mort de Danton", "Vers la tendresse"...) et qui lui ont permis d'évoquer sa propre histoire ("Nous") et de filmer les paysages de la banlieue nord où elle a grandi, Alice Diop, pour sa première oeuvre de fiction, revient sur un fait divers effroyable, le procès d'une mère infanticide. Récompensé par deux prix au dernier festival de Venise et lauréat du prix Jean-Vigo, attribué chaque année depuis 1951 à un réalisateur français pour son indépendance d'esprit, Saint Omer, à la faveur d'une mise en scène sobre où dominent de longs plans fixes, sonde l'âme humaine comme le faisait Emmanuel Carrère dans son livre "L'Adversaire". "Positif" a souhaité revenir avec Alice Diop sur son parcours comme sur la genèse et la réalisation d'un film qui ne laissera personne indifférent. Sommaire. La femme invisible. "Continuer à creuser, jusqu'à la source" : entretien avec Alice Diop.
Voir le numéro de la revue «Positif, 742, Décembre 2022»
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