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"Lula", tellement plus qu'un symbole : Olivier Mongin
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Alors que certains n'hésitent pas à accuser Lula d'avoir renoncé à ses promesses électorales, il est urgent de s'interroger sur les choix du "réformisme radical", dont le président élu en octobre 2002 jette progressivement les bases. Loin de renforcer les mécanismes de redistribution, ayant pris acte des fossés de l'inégalité, il a pris le parti d'une politique néo-fordiste qui s'adresse à ceux qui sont hors circuit. Au risque de mécontenter les couches moyennes qui l'ont porté au pouvoir.
Voir le numéro de la revue «Esprit, no. 301, 2004-01»
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