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"Girl", Lukas Dhont / Nicolas Geneix
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A intervalles plus ou moins espacés, la chambre d'écho du festival de Cannes permet l'éclosion, aussi soudaine qu'inattendue, de talents à la précocité spectaculaire. Le cru 2018 fut l'une de ces éditions charnières, avec la sélection de "Girl", saisissant premier long métrage d'un jeune cinéaste flamand, dont le nom s'échangea sur la Croisette dès les lumières rallumées pour être connu de tous les festivaliers le soir du palmarès : Lukas Dhont, 27 ans, lauréat de la Caméra d'or. Si le thème abordé de la transsexualité et la richesse plastique foisonnante de ce coup de maître ont poussé certains à comparer le nouveau venu à Xavier Dolan, autre enfant prodige du festival, Lukas Dhont ne saurait être réduit à cette parenté, comme le démontre notre passionnante rencontre avec ce représentant d'un renouveau du cinéma belge, qui débute aujourd'hui sa carrière sous les meilleurs auspices. Sommaire. Soi-même, et pas comme un autre. Ne pas faire un film sur la danse, mais sur l'effet de la danse sur le corps : entretien avec Lukas Dhont
Voir le numéro de la revue «Positif, 692, Octobre 2018»
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