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Spécimen des nouveaux caractères de la fonderie et de l'imprimerie / de P. Didot, lainé,... dédié à Jules Didot, fils,...
Livre
Edité par P. Didot l'aîné et J. Didot fils. Paris - 1819
Premier recueil de caractères typographiques de Didot publié sous forme de livre. Il marque l'apogée de l'art typographique au XIXe siècle et constituera une référence incontournable dans ce domaine. Dans sa préface, Pierre Didot explique qu'il a remplacé les noms "insignifiants et souvent bizarres" des caractères d'imprimerie par un système numérique plus parlant et qui donne une meilleure idée de la taille des caractères, la nouvelle unité étant le point Didot, soit "la plus petite partie qu'il soit possible de fondre". La nonpareille devient ainsi le corps six et le cicero, le corps onze. Pierre Didot et son graveur Vibert y repoussent les limites de la perfection typographique en créant des corps intermédiaires (le six et demi, etc.). Chaque type, depuis le quatre et demi jusqu'au vingt et un est présenté sur une ou plusieurs pages sur des poésies composées par Pierre Didot lui-même.
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