Sommaire
Présentation
Vues générales et panoramiques de Bourges
Monuments religieux
Cathédrale
Églises
Autres monuments religieux
Monuments civils et publics
Lieux culturels et patrimoniaux
Lieux administratifs
Établissements d'enseignement
Établissements militaires
Transports
Loisirs
Espaces urbains
Quartiers
Voies de circulation
Places
Commerces
Espaces verts
Cours d'eau
Évènements locaux
Fêtes et manifestations
Faits divers
Établissements d'enseignement
Institution Sainte-Marie - Saint-Dominique
Le collège Sainte-Marie est fondé au 15e siècle, puis les bâtiments sont repris par les jésuites qui créent leur collège pour garçons, lequel deviendra par la suite le lycée Alain-Fournier. Cependant, entre 1895 et 1898, un collège privé Sainte-Marie sera construit dans l’actuelle rue Jean Baffier, accueillant comme le précédent un pensionnat de garçons.
Pour ce qui est de l’école Saint-Dominique, elle date du 17e siècle. En effet, en 1624, les Ursulines fondent à Bourges un collège pour jeunes filles : le pensionnat Jeanne d’Arc. Après la Révolution, celui-ci se déplace dans l’actuelle rue Émile Deschamps. Lorsque l’église des Carmes, qui jouxte l’ancien collège Sainte-Marie repris par les jésuites, est détruite, les sœurs des Ursulines récupèrent une partie du cloitre pour le remonter dans le couvent des Clarisses rue Émile Deschamps. En 1973, les deux établissements privés fusionnent pour créer l’Institution Sainte-Marie – Saint-Dominique.
Anciennes pensions privées
En 1682, l’archevêque de Bourges Phélypeaux de La Vrillière décide de faire construire le Grand Séminaire à proximité du palais de l’archevêché. Au départ créé pour former les jeunes hommes destinés au clergé, il devient par la suite une pension privée pour garçons. Il se transforme au 19e siècle en caserne Condé et au 20e siècle en centre administratif Condé.
Afin de compléter l’enseignement du Grand Séminaire, un autre établissement sera construit bien plus tard : le Petit Séminaire Saint-Célestin, entre 1843 et 1846. Il deviendra en 1929 l’École professionnelle de jeunes filles, puis en 1972 le lycée Jacques Cœur.
Une autre pension existait à Bourges : le pensionnat de la Salle. En 1684, Jean-Baptiste de la Salle fonde l’institut des Frères des Écoles Chrétiennes, et ces derniers s’installent à Bourges en 1736. Leur but est de créer des écoles pour les enfants des quartiers populaires afin que le plus grand nombre d’entre eux soit scolarisé. En 1896, ils s’installent dans un local qui appartenait auparavant à l’Institution Sainte-Marie, situé impasse des Jacobins. L’internat ouvre ses portes en 1902. L’école est transformée en hôpital pendant la Première Guerre mondiale. En 1962, l’école des Jacobins déménage à l’emplacement actuel du groupe scolaire Saint Jean-Baptiste de la Salle.
Lycée Alain-Fournier
Le lycée Alain-Fournier était au départ le collège Sainte-Marie, fondé au 15e siècle et situé place Cujas. En 1575, les jésuites fondent un collège à Bourges, et récupèrent l’ancien local du collège Sainte-Marie. En 1683, l’Hôtel des Échevins est annexé au collège des jésuites, auquel il est relié par le bâtiment qui accueille aujourd’hui la galerie d’art contemporain. Les jésuites y enseignent jusqu’en 1762, puis l’établissement devient collège royal rattaché à l’université de Bourges. L’édifice est confisqué en 1793 et vendu comme bien national. Il devient dans les premières années du 19e siècle collège impérial. La partie située dans l’Hôtel des échevins devient le Petit Lycée après son rachat par la ville en 1834. Alain-Fournier y étudiera en 1903 pour préparer son baccalauréat de philosophie et lui donnera son nom en 1937. En 1965, le lycée Alain-Fournier déménage dans le quartier des Gibjoncs et le collège devient le collège Le Grand Meaulnes, lui aussi aux Gibjoncs
École professionnelle de jeunes filles
L’École professionnelle de jeunes filles emménage en 1929 dans l’ancien Petit Séminaire. C’est la toute première École Nationale Professionnelle de jeunes filles de France, recrutant les élèves dès l’âge de 12 ans sur concours national. L’école devient Lycée Technique d’État en 1960. Depuis, 1972, c’est le lycée Jacques Cœur, qui est devenu mixte en 1973, et qui propose toujours des formations professionnelles pour les lycéens.
Autres établissements publics
Le collège Littré existe depuis 1921 et était auparavant un collège de jeunes filles, regroupant des élèves de 11 à 18 ans. Puis, le lycée se déplace dans l’actuel lycée Marguerite de Navarre. Le collège Littré deviendra mixte à la fin du 20e siècle.
L’École Normale d’Institutrices a été créée en 1887 dans un établissement de la rue Jean-Jacques Rousseau. Cette école a été fondée afin de permettre aux jeunes femmes de se préparer au métier d’enseignante, de même que les jeunes hommes qui se formaient à l’École Normale d’Instituteurs.
Les cartes postales des Beaux-Arts qui sont présentées dans cet album représentent le premier bâtiment de l’école, construit en 1881 à l’emplacement de l’ancienne église des Carmes, et détruit en 1976. Depuis cette date, l’École Nationale des Beaux-Arts de Bourges occupe les bâtiments de l’ancien collège des jésuites.