Sommaire
Présentation
Vues générales et panoramiques de Bourges
Monuments religieux
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Autres monuments religieux
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lieux culturels et patrimoniaux
Théâtre, Bibliothèque et Maison de la Culture
En 1859, le théâtre Jacques Cœur est édifié afin de remplacer l’ancien théâtre qui a brûlé dans un incendie en 1856, et qui avait été bâti en 1739. Le théâtre Jacques Cœur a la chance de disposer d’une salle à l’italienne, et d’une façade néo-classique. En 2004, une partie de l’édifice a été inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.
Des bibliothèques existaient à Bourges depuis le Moyen-Âge, mais c’est lors des saisies révolutionnaires que se constitue réellement une bibliothèque publique à Bourges. En effet, en 1791, il existe dans la ville quatre dépôts littéraires : l’archevêché, le séminaire, le collège et l’intendance. En 1806, ces dépôts de livres fusionnent pour former la bibliothèque municipale, située à l’archevêché, où les livres sont conservés dans des pièces poussiéreuses et humides. Après l’incendie d’une partie de l’archevêché en 1871, la municipalité décide de déménager la bibliothèque municipale, et c’est en 1873 que celle-ci s’installe dans l’hôtel particulier Aubertot, situé à l’emplacement de l’actuel parking de la poste. Elle déménagera en 1964 dans l’hôtel Témoin, donné à la ville à condition qu’il abrite une bibliothèque. Lors de la création de la médiathèque en 1994, la bibliothèque municipale reste tout de même place des Quatre Piliers, afin d’abriter les collections patrimoniales ainsi que le fonds local.
Quant à la Maison de la Culture de Bourges, elle est née d’une volonté de créer une salle des fêtes à la place du Palmarium Séraucourt, qui était un café-concert. En 1935, Henri Laudier, maire de Bourges entre 1919 et 1943, fait voter le projet par la municipalité. La construction est interrompue durant la Seconde Guerre mondiale et ne reprend qu’en 1961. En 1963, elle devient la première maison de la culture de France et est inaugurée en 1964 par André Malraux, puis classée dans l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 1994.