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Terrence Malick / Pierre Berthomieu
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Terrence Malick aura donc réalisé cinq films en trois ans : "Song to Song" est le quatrième. Il poursuit sans doute sur un chemin connu depuis plusieurs années : le détail du récit importe peu, il suffit de retenir le dessin très simple de la fable, de remarquer les rares retournements qui ordonnent son déroulement. Le titre est clair : il s'agit, en dépit des contingences et des faiblesses humaines, de produire une continuité fidèle à un modèle musical. C'est ce trait de style, que beaucoup jugeront vain, qui constitue la nouveauté du film et justifie son existence. Ce n'est pas seulement une éclatante leçon de lyrisme : il y va de l'amour qui peut ainsi s'incarner à la fois comme passion inquiète et comme idéal serein. Sommaire. "Song to Song", j'ignorais que j'avais une âme. Quand l'homme ignorait sa valeur, ou la trilogie contemporaine de Terrence Malick.
Voir le numéro de la revue «Positif, 676, Juin 2017»
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