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Singularités de la musique de film. De Quincy Jones à Bruno Coulais
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La production musicale a subi - et subit toujours - autant de transformations technologiques et artistiques que le cinéma. Ces deux arts forment peut-être le couple le plus turbulent de la création cinématographique. Comme l'évoque ici Pierre Berthomieu, leurs liaisons s'accordant souvent avec péripéties pour éviter un mariage contre nature. Cette harmonie trouvée dans l'hétérogénéité est commentée à travers deux entretiens exceptionnels : le premier, très rare, avec Quincy Jones, interviewé par Stéphane Lerouge ; le second avec Bruno Coulais. Ce dossier tente ainsi de cerner la diversité musicale cinématographique à travers les propos d'un des plus grands compositeurs, interprètes et producteurs de la musique américaine et ceux d'un de nos plus talentueux représentants français actuels. Cette richesse de la musique de film est égaiement analysée par Hubert Niogret avec les créations contemporaines des rééditions du cinéma muet, tandis que Pierre Eisenreich rend hommage à la 70e édition du festival de Cannes à travers la généalogie cinématographique d'un de ses fameux indicatifs. Sommaire. Généalogie d'un indicatif cinématographique. Quincy et le cinéma : la marque Jones, entretien avec Quincy Jones. Quand la musique pirate le film ? Faire correspondre la densité de la musique avec celle de l'image : entretien avec Bruno Coulais. En regardant l'écran.
Voir le numéro de la revue «Positif, 675, Mai 2017»
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