0 avis
Francesco Rosi : le pouvoir et la mort (1922-2015) / Michel Ciment
Article
Francesco Rosi ne fut pas seulement le plus grand cinéaste du politique au XXe siècle, l'analyste sans égal du pouvoir et de ses méfaits, admiré de ses pairs, de Visconti (son maître) à Fellini, des metteurs en scène américains (Scorsese, Coppola...) comme de ceux du tiers-monde et, aujourd'hui, de la nouvelle génération italienne, tels Sorerentino et Martone qui reconnaissent leur dette dans ce numéro. Créateur d'une nouvelle esthétique avec "Solvatore Giulano", il fut aussi le chantre de l'histoire de son pays, de la Première Guerre mondiale ("Les Hommes contre") au terrorisme ("Cadavers exquis") et au trafic de drogue ("Oublier Palerme"). Dix mois après la disparition du cinéaste, "Positif", qui l'a tant commenté, a voulu, avec ce dossier, renouveler l'approche de son oeuvre.
Voir le numéro de la revue «Positif, 656, Octobre 2015»
Autres articles du numéro «Positif»