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Panique sur l'audiovisuel public / Étienne Labrunie
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Le pire n'est jamais sûr. Mais la possible victoire du Rassemblement national (RN) aux élections législatives le 7 juillet affole les salariés de l'audiovisuel public, que le parti d'extrême droite affirme vouloir privatiser. Un des piliers de l'exception culturelle française qui, de France 3 à France Bleu, de France à France Inter, de France 5 à France Culture, occupe une place si singulière dans la vie de millions de Français, pourrait se retrouver en péril. Alors qu'li faut plus que jamais lutter contre les fausses nouvelles, disposer d'une information fiable et indépendante face à l'inflation des médias d'opinion, soutenir la création française et développer l'éducation aux médias. Sur le terrain, à Aix-en-Provence, les localiers de France Bleu assistent tous les jours au processus de banalisation du RN et de ses idées. Avec des auditeurs pas forcément conscients que l'existence même de la radio à laquelle ils sont si attachés pourrait disparaître d'un trait de plume.
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