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Gratuité des transports, une stratégie payante ? (La) / Isabelle Jarjaille
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Par gratuité des transports en commun, on entend la gratuité totale pour accéder à un réseau de transports collectifs sans avoir à acheter un ticket, mais aussi des formes de gratuité partielle, le week-end ou sur critères sociaux, d'âge ou de résidence. La gratuité n'est pas si coûteuse pour les deniers publics, car la tarification payée par les usagers contribue, dans la majorité des cas, à 10% du financement. Sur des petits réseaux, le coût de la billettique est parfois plus élevé que les recettes. A Dunkerque, la gratuité a réduit le trafic automobile. Ailleurs, la mesure sert d'appât pour "acculter" les automobilistes aux transports en commun, avant la mise en oeuvre de contraintes sur la voiture, comme les zones à faible émission. Sommaire. La gratuité des transports, une stratégie payante ? Les automobilistes se laissent peu à peu convaincre. Totale, partielle, selon l'âge ou les jours : des mesures... sur mesure. Philippe Poinsot (vice-président du comité scientifique de l'OVTG) : "Dans les réseaux payants, les usagers ne représentent que 17% du financement". Document de fond. Peu de chiffres.
Voir le numéro de la revue «Gazette des communes, des départements, des régions, 2720, 17 Juin 2024»
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