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Trieste par amour de la liberté / Christophe Solioz
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Dans l'ombre d'Italo Svevo et d'Umberto Saba, Giani Stuparich (1891-1961) appartient à la génération des grands écrivains triestins partageant la même fibre mitteleuropéenne. Il est le porte-flambeau de l'héritage de Scipio Slataper qui, mort sur le front en 1915, laisse pour legs son unique livre "Mon frère le Carso". Texte majeur qui, comme le soulignent Angelo Ara et Claudio Magris, " identifie la triestinité à la conscience et au désir d'une différence effective mais indéfinissable, authentique quand elle est vécue dans le secret de l'intériorité affective, et faussée sitôt qu'on la proclame, qu'on l'exhibe " - âme triestine qui se love entre les mots de "Une année d'école".
Voir le numéro de la revue «La Quinzaine littéraire, 1260, Vendredi 1 Mars 2024»
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