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Xavier Giannoli, "Illusions perdues"
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Dans la critique parue dans les "Cahiers du cinéma" des "Illusions perdues" de Xavier Giannoli, Marcos Uzal désigne le film comme "une charge sans nuances, quasiment un pamphlet" d'où se dégagerait "un parfum nauséeux". Outre que cette attaque atteste qu'il demeure toujours difficile de critiquer la critique et les médias sans se faire accuser de populisme, c'est refuser de voir combien dans cette adaptation virevoltante du grand roman de Balzac, le plaisir de raconter, de brosser des caractères forts et de les agiter dans une époque reconstituée, l'emporte toujours sur la charge politique et la critique certes virulente mais lucide des médias. A cet égard, par sa vitalité et sa puissance romanesque, ce film est à ce jour le meilleur de son auteur, lequel s'est toujours interrogé sur les impasses et les paradoxes de la société du spectacle. Sommaire. Littérature et marchandise. Xavier Giannoli : "Mon obsession était que les choses soient organiques".
Voir le numéro de la revue «Positif, 729, Novembre 2021»
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