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Joachim Lafosse, "Les Intranquilles"
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Comment filmer la maladie psychiatrique et ses conséquences sur l'entourage ? Comment intéresser le plus grand nombre en partant de son histoire personnelle ? Les "Intranquilles" propose à ces interrogations une réponse saisissante. Après sa projection en compétition au Festival de Cannes, nous avons eu envie de poursuivre notre dialogue avec Joachim Lafosse, entamé avec "Élève libre" (nÀ 576) et poursuivi à la sortie de "à perdre la raison" (n) 619), où déjà la maladie dévastait une famille. Sans fard, le cinéaste nous a entraînés dans les coulisses de sa création. Il nous a redit son attachement au travail avec les comédiens qu'il fait participer à l'écriture du film, tout comme son directeur de la photo, sa monteuse, sa costumière, sa décoratrice ou même son assistant caméra, tous ces collaborateurs de création qu'il a associés à son projet dès le scénario. C'est grâce à eux qu'il a peu à peu trouvé le film qu'il cherchait à faire, en se tenant au plus près des personnages. Sommaire. Un autre regard. Joachim Lafosse : "Ce qu'on filme, ce n'est pas ce qu'on a écrit, c'est ce qui advient".
Voir le numéro de la revue «Positif, 728, Octobre 2021»
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