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Juliette Binoche, trente ans après / Michel Cieutat
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Révélée en 1985 par Doillon ("La Vie de famille") et Téchiné ("Rendez-Vous"), puis mythifiée par Carax, Juliette Binoche nous avait accordé un premier entretien à l'occasion de "L'Insoutenable Légèreté de l'être" (Philip Kaufman, 1988), en couverture du no 326 de "Positif". Une nouvelle rencontre nous semblait indispensable, tant les choix de l'actrice nous sont apparus comme exemplaires et audacieux. La jeune héroïne romanesque des débuts s'est enrichie d'une singulière galerie de personnages rêveurs ou frondeurs, fantaisistes ou pathétiques. Plus de quarante films sortis depuis 2000... Ce sont autant d'expériences de jeu - du film d'auteur le plus pointu au blockbuster hollywoodien assumés avec une radieuse maturité, jusqu'au récent "Celle que vous croyez" de Safy Nebbou, en attendant prochainement "La Maison vide" de Patrice Leconte, "La Bonne épouse" de Martin Provost, "La Vérité", tourné en France par Hirokazu Kore-eda, et "Le Quai de Ouistreham" d'Emmanuel Carrère, d'après le livre de Florence Aubenas ! Sommaire.Sommaire. Juliette Binoche : une sage exaltation. Tout est possible dans les silences. Entretien avec Juliette Binoche.
Voir le numéro de la revue «Positif, 699, Mai 2019»
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