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"Fou même pour la folie" / Alain Milon
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Ecriture schizophrénique, glossolalie, cri, parole soufflée ou autre corps sans organes... à qualifier de la sorte l'écriture d'Artaud, on risque de réduire son travail à des anecdotes littéraires, voire psychiatriques. Par contre, comprendre la danse qui se cache sous la langue, que le poète triture, offre d'autres perspectives. Cela permet d'explorer les souterrains évoqués précédemment pour saisir ses ondulations plus que ses glossolalies, ou la modulation de ses scansions plus que ses cris, tout ce qui se passe en réalité dans le creux de la langue.
Voir le numéro de la revue «Temps modernes, 687-688, Janvier - Avril 2016»
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