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Monde de rosée / Maurice Mourier
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Les textes écrits dans le creux de la main de Kawabata (Prix Nobel 1968) ont beau être très courts, ils demandent une lecture attentive avant de livrer au moins une partie de leur subtilité extrême. Même dans la traduction exemplaire de Cécile Sakai, les sous-entendus et allusions y sont souvent si ténus, et tellement liés à la complexité des relations interpersonnelles au sein de la famille et en dehors d'elle, qu'on n'est jamais tout à fait sûr de n'avoir pas laissé passer l'essentiel de l'atmosphère d'un conte. Tel est le génie particulier d'un auteur qui parvient toujours à n'éclairer que de biais les difficultés où se débattent ses personnages.
Voir le numéro de la revue «La Quinzaine littéraire, 1118, Décembre 2014»
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