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Immortel Ionesco / Philippe Chavanne
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La pendule s'est tue. Silence. Le 28 mars 1994, Eugène Ionesco rejoignait Adamov et Beckett au panthéon des dramaturges de l'avant-garde des années cinquante. Deux décennies suffisent-elles à reléguer une oeuvre théâtrale d'une inventivité hors normes, parsemée d'onirisme et de poésie, empreinte d'insolence et d'humanisme, dans les basses fosses de l'histoire littéraire ? Ionesco a marqué son temps, et de nos jours sa grande oeuvre rayonne encore, étrange paradoxe - pour un homme qui, en 1934, alors toujours roumain, publiait la diatribe "Contra teatrului" ("Contre le théâtre").
Voir le numéro de la revue «La Quinzaine littéraire, 1106, 1 au 15 juin 2014»
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