La Barbarie, la philosophie et ses faussaires / Martine Verlhac

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Verlhac, Martine

Sommes-nous sortis de la sidération qui depuis la chute du nazisme nous a saisis devant la faillite de la pensée qui l'a accompagné ? Edith Fuchs, récusant l'amalgame entre ceux que Platon distinguait comme chiens et loups, va nous proposer une hypothèse éclairante. Suivant en cela Franz Neumann qui dans son "Béhémoth" affirme qu'aucun philosophe n'est responsable du national-socialisme, elle affronte la question. Elle met à l'épreuve la nature philosophique des pensées à l'appui du nazisme. Le fil d'Ariane qu'elle saisit est une hypothèse éclairante : de même qu'il y eut un ton de grand seigneur employé en philosophie, elle détecte un flatus vocis qui n'ayant rien d'une simple façon de parler, serait solidaire d'une entreprise en son principe antiphilosophique et politiquement délétère.

Voir le numéro de la revue «La Quinzaine littéraire, 1046, Octobre 2011»

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