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Tout va plus vite et rien ne change : le paradoxe de l'accélération / Michaël Foessel
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Dans un essai consacré au sentiment de l'augmentation de la vitesse dans nos sociétés, l'historien allemand Hartmut Rosa rend compte à la fois de l'accélération du changement technique, du changement social et des bouleversements des rythmes de vie. Nous avons d'autant plus l'impression d'être entraînés par ce mouvement sans fin, amplifié par la globalisation, que les institutions sociales et politiques, qui sont des mécanismes de maîtrise collective du temps, inventés par la modernité apparaissent affaiblis. N'y a-t-il pourtant pas moyen de ralentir ?
Voir le numéro de la revue «Esprit, 365, Mai 2010»
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