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Fernandez père et fils / Maurice Mourier
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Il faut beaucoup de courage pour se lancer, à soixante-seize ans, dans une entreprise aussi désespérée : tenter de comprendre et, si faire se peut, de réhabiliter son propre père, tombé de la gloire littéraire - ou au moins de la grande notoriété - dans ce qu'on a appelé, de 1940 à 1944, la "collaboration". Beaucoup de courage ou plutôt de passion contrariée puisque Dominique Fernandez, qui perdit son père à quinze ans, le 2 août 1944 (l'insurrection parisienne allait commencer le 16 contre les troupes allemandes, qui capitulèrent le 25), avait été sevré de la tendresse paternelle par la séparation de ses parents, à peu près consommée dès 1935
Voir le numéro de la revue «La Quinzaine littéraire, 985, 1er Février 2009»
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