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Insaisissable vérité et le devoir du doute. La cour d'assises dans quelques films français récents (L') / Raphaël Sergeant
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Deux films français présentés au Festival de Cannes et sortis en salle en 2023, "Anatomie d'une chute" (Justine Triet) et "Le Procès Goldman" (Cédric Kahn), bien qu'éloignés l'un de l'autre, aussi bien sur le plan stylistique que thématique, ont pour point commun de prendre la cour d'assises comme lieu d'action, en partie pour le premier, presque intégralement pour le second. Sans pour autant constituer une tendance ni même un "genre"> cinématographique à l'exemple des films de procès américains, il est indéniable que la salle de cour d'assises se présente depuis quelques années comme une source d'inspiration pour le cinéma français qui, de "L'Hermine" (2015) à "Saint Omer" (2022) en passant par "Une intime conviction" (2017), "La Fille au bracelet" (2019) ou "Les Choses humaines" (2021), prend ponctuellement pour cadre cette juridiction.
Voir le numéro de la revue «Positif, 756, Février 2024»
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