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Jane Campion, réalisatrice de désirs / Jacques Demange
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Si depuis "La Leçon de piano" ("The Piano", 1993), qui marquait le début de sa reconnaissance publique et critique, Jane Campion a souvent été louée pour la justesse de ses représentations féminines, "The Power of the Dog" (2021 ; lire nÀ 730) nous rappelle en quoi cette qualité ne saurait se limiter à la caractérisation d'un genre unique. Tout en réinterrogeant la représentation de la femme à l'écran, le travail entamé par la réalisatrice néozélandaise a toujours engagé la prise en compte du masculin comme source de réflexion et de complémentarité. Car si le désir constitue l'une des thématiques centrales de son oeuvre, celui-ci doit se comprendre et s'interpréter dans la multiplicité de ses singularités. Une problématique qui se décline donc comme source de partage, de conflit et de réciprocité.
Voir le numéro de la revue «Positif, 734, Avril 2022»
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