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50 disques qui ont fait l'histoire
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50 ? Et pourquoi pas 100, 500... 1 000 ? Non, notre liste s'arrête à 50. 50 références qui ont fait l'histoire - celle du disque, de l'interprétation - hier, aujourd'hui, et qui continueront sûrement. Le critère est précis, mais nous revendiquons une belle part de subjectivité dans cette liste, où les présents s'imposent mais où tant d'absents souffrent déjà de n'y être pas ! Resserrer une telle proposition autour de 50 références relève du jeu, du pari intenable. Pourtant la sélection est bel et bien là, choisie, défendue par notre équipe de critiques. Chaque participant a commencé par proposer sa propre poignée de disques selon sa spécialité : deux, trois références, parfois plus. Certains compositeurs revenaient avec insistance, d'autres demeuraient désespérément absents, quand le spectre des interprètes convoquait à peu près toutes les époques. Et puis il fallut arbitrer. Le résultat ? Entre le A de Adams et le W de Wagner, Bach, Mozart, Beethoven règnent en maîtres, mais Mendelssohn, Rameau ou Schoenberg n'y sont pas, Tchaïkovski est bien représenté, Vivaldi un peu moins. Sept musiciens ont eu à leur tour carte blanche pour vanter leur disque qui a fait l'histoire. Roberto Alagna, Jean-Efflam Bavouzet, Renaud Capuçon, Thierry Escaich, Christophe Rousset, Ludovic Tézier, Sonya Yoncheva se sont adonnés à l'exercice avec plaisir, et nous les en remercions : ce thème proposé, ils l'ont tous entendu à leur façon, et certains choix pourront surprendre. "Choisir, c'est renoncer", affirmait Gide. Mais "ne pas choisir, c'est encore choisir", répondrait Sartre. Bonne lecture !
Voir le numéro de la revue «Classica, 232, Mai 2021»
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