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En finir avec la voiture de fonction / Vincent Doumayrou
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La voiture de fonction, apparue en Europe dans les années 1970, représente cinquante ans plus tard un frein majeur à la lutte contre l'autosolisme, c'est-à-dire le fait de se déplacer seul dans sa voiture, un phénomène néfaste pour l'environnement. En Belgique, les voitures de fonction représentaient à elles seules 11 % du parc automobile national en 2015, soit plus de 600 000 unités. De plus, elles bénéficient d'un traitement fiscal avantageux, qui coûterait 2 milliards d'euros par an aux finances publiques. Certaines mesures commencent à apparaître afin de réduire l'utilisation de ces voitures d'entreprise : donner au salarié une allocation de mobilité plutôt qu'un véhicule, remplacer le montant alloué à la voiture de fonction par l'achat d'un véhicule moins polluant. Le covoiturage et l'autopartage se répandent également peu à peu, mais peinent encore à toucher les populations rurales et peu aisées. Mais pour tendre vers une société plus propre, il va falloir apprendre à se passer de voitures individuelles, et notamment de voitures de fonction. Détails. Quelques données chiffrées.
Voir le numéro de la revue «Le Monde diplomatique, 790, Jan. 2020»
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