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Quand les citoyens s'emparent de la forêt / Naïri Nahapétian
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Si la forêt française continue de gagner 100 000 hectares chaque année en 2020, la "malforestation" reste un risque réel. La moitié des forêts françaises sont constituées d'une seule essence et 80 % des arbres ont moins de 100 ans. La sylviculture industrielle incite en effet à la monoculture de résineux et à la coupe rase d'arbres jeunes, afin de faire tourner la filière. Des initiatives citoyennes apparaissent toutefois et prônent une "gestion douce" de la forêt. Le groupement Le Chat Sauvage, dans le Morvan, propose à ses sociétaires d'acquérir des hectares pour les protéger. En Corrèze, le groupement Avenir forêt diversifie les plantations et limite les coupes. Ces actions, souvent efficaces, restent cependant cantonnées à une petite échelle. Pour protéger la forêt, la filière toute entière doit s'engager et modifier ses façons de faire. Détails. Quelques données chiffrées.
Voir le numéro de la revue «Alternatives économiques, 397, Janvier 2020»
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