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Cabu, l'homme libre / Michel Juffé
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Pour bien d'entre nous, Jean Cabut, dit Cabu, était, et reste, non seulement un grand dessinateur, mais aussi un esprit libre. Libre de critiquer, d'admirer, d'aimer, de s'enthousiasmer... Libre de détester aussi, mais sans haine. Il aimait rire et faire rire... en dessinant. En dessinant tout le temps, pendant plus de soixante ans. Et c'est en dessinant qu'il fut un grand reporter - était-ce seulement indiqué sur sa carte de presse ? -, lui qui allait partout, en France et dans le monde entier, nous rapporter ce qui était digne d'intérêt : la vie des gens, les exactions des politiques, l'endoctrinement religieux et économique, la nécessité de consommer avec sobriété et de produire en ménageant nos ressources. Sommaire. "Construire la mémoire de Cabu, c'est garder ses dessins vivants !", entretien avec Véronique Cabut et Jean-François Pitet. Celui qui ne renonçait jamais, entretien avec Jean-Luc Porquet. Cabu à l'école.
Voir le numéro de la revue «La Quinzaine littéraire, 1206, 15 décembre 2018 au 15 janvier 2019»
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