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Xavier Legrand / Jean-Dominique Nuttens
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Quatre ans après un premier court métrage unanimement salué dans de multiples festivals ("Avant que de tout perdre"), le temps de la confirmation est venu pour Xavier Legrand, avec la sortie de son premier long métrage, "Jusqu'à la garde". Immersion glaçante dans le quotidien de la violence conjugale, ce coup d'essai impressionne par sa sensibilité organique, nourrie d'un naturalisme héritier de Pialat autant que d'un découpage de la tension propre au cinéma de genre. D'ores et déjà auréolé d'un Lion d'argent du meilleur réalisateur à la dernière Mostra de Venise, le débutant Xavier Legrand affiche pourtant plus de dix ans d'expérience en tant que comédien, sur les planches des meilleures compagnies théâtrales. L'occasion était toute trouvée de le rencontrer, dès ses débuts fracassants, pour l'interroger sur son parcours atypique, son goût pour la direction d'acteurs et son exigence esthétique. Sommaire. "Jusqu'à la garde" : la peur. Entretien avec Xavier Legrand : "Retirer le gras, être à l'os".
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