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Nicholas Ray, l'éclat et le paroxysme
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"Positif" rend hommage à l'oeuvre atypique de Nicholas Ray, l'un des pères fondateurs du cinéma moderne. Ce dossier explore les points saillants d'une filmographie brillante et inégale : la direction d'acteurs, le portrait de la jeunesse, le traitement de la violence, l'utilisation de la couleur, jusqu'à la façon dont il mit en scène, avec Wim Wenders, sa propre disparition. Une question - comme une fascination - parcourt l'ensemble des articles qui composent ces pages : d'où vient la sensation d'intensité qui se dégage de ses films ? Comment expliquer leur éclat convulsif ? A quelles racines se nourrit la fébrilité de ses personnages, qu'ils soient jeunes ou vieillissants ? S'agit-il de lyrisme, de romantisme ? Quelle que soit la réponse, c'est bien sa véhémence et ses paroxysmes qui rend cette oeuvre si chère à nos coeurs et lui vaut une place de choix dans l'histoire du cinéma.
Voir le numéro de la revue «Positif, 662, Avril 2016»
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