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John Boorman "Queen And Country" : La pendule volée
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Queen and Country , comme beaucoup d'oeuvres tardives de grands cinéastes, se caractérise par une forme d'apaisement, une recherche de l'épure. C'est ce que nous dit John Boorman en conclusion du douzième entretien qu'il nous a accordé lorsqu'il évoque sa quête de la simplicité. Vingt-sept ans aprés "Hope and Glory", il nous propose un second volet de son autobiographie filmée qui s'achève au moment même où il va faire son passage au cinéma. Ainsi, l'un des réalisateurs qui a su le mieux filmer la violence en conservant toujours sur elle un regard éthique - les travellings, on le sait, sont affaire de morale - suggère, après ses souvenirs du Blitz et en racontant cette fois son expérience dans l'armée, quelle influence ont pu avoir sur son oeuvre future les affrontements qu'il a connus dans son enfance et son adolescence. Ce romantique sceptique sait aussi faire revivre la naissance de l'amour et le cercle familial, dans cette comédie fordienne où se mêlent le rire et l'émotion.
Voir le numéro de la revue «Positif, 647, Janvier 2015»
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