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Niels Arestrup. "Diplomatie"
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De la pièce en huis clos de Cyril Gèly, Volker Schlondorff a fait un brillant thriller historique au suspense hitchcockien - le comment primant sur le quoi , puisque le spectateur connaît l'issue du MacGuffin : la destruction potentielle de Paris sur ordre de Hitler, en 1944. Le cinéaste, par ailleurs interviewé dans ce même numéro pour notre dossier berlinois, a repris les deux fabuleux créateurs de la pièce : Niels Arestrup dans le rôle du général von Choltitz et André Dussollier dans celui de l'ambassadeur Nordling qui tente de le faire désobéir (ils étaient incarnés par Gert Frobe et Orson Welles dans Paris brûle-t-il ? de René Clément). Leur duel jubilatoire justifiait amplement que, pour la première fois, nous rencontrions Niels Arestrup. Dans un entretien épatant, il revient sur l'évolution de son travail de comédien, non seulement dans Diplomatie , mais dans ses collaborations récentes et mémorables avec Jacques Audiard, Joachim Lafosse ou Bertrand Tavernier.
Voir le numéro de la revue «Positif, 637, Mars 2014»
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