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Benoit Jacquot "Les Adieux à la reine" : Versailles, le gynécée / Jean-Loup Bourget
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La manière dont Benoit Jacquot a été "traité" dans "Positif" reflète la position de notre revue vis-à-vis de la politique des auteurs, ce que nous préférons appeler "théorie de l'auteur", terme moins figé, plus souple. La première période dite extrême, radicale ou, justement, quelque peu "théorique", de la carrière du cinéaste ne nous avait guère convaincus. Puis, avec "La Désenchantée" (1990), il nous a semblé redécouvrir un metteur en scène qui se remettait en question. Depuis, nous n'avons cessé de suivre sa filmographie, d'un oeil curieux, non pas inconditionnel mais bienveillant. Nous avons souvent été tentés de lui demander un entretien, ce qui, pour diverses raisons, ne s'était pas encore concrétiser. La sortie d'une de ses oeuvres les plus magistrales, "Les Adieux à la reine", d'après le roman de Chantal Thomas, était l'occasion rêvée d'une première rencontre, où il parle avec acuité de son travail sur ce film. Il revient sur son parcours et nous livre même un coup de théâtre sur l'orthographe de son prénom !
Voir le numéro de la revue «Positif, 613, Mars 2012»
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