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La Scène se passe en Pologne, c'est-à-dire nulle part / Lucien Logette
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Il y eut une belle époque, au début des années 60, où nos écrans s'ouvraient au cinéma polonais - Andrzej Wajda, Jerzy Kawalerowicz, Andrzej Munk, Wojciech Has, Polanski à ses débuts, plus tard Skolimowski et Kieslowski affichaient la variété d'une cinématographie vivace, autant que le permettait le "socialisme réel". Vivace et puissante : revoir des copies restaurées de "Train de nuit" (Kawakerowicz, 1959) et de "La Clepsydre" (éblouissante adaptation de Bruno Schulz par Has, 1973) prouve combien les années ont bonifié, sur tous les plans, l'un et l'autre film. A l'image des autres titres de Munk ou de Has que l'on peut trouver dans les catalogues de DVD.
Voir le numéro de la revue «La Quinzaine littéraire, 1010, Mars 2010»
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