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Peindre à Venise au XVIe siècle / Georges Raillard
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Au Louvre, une exposition qui comble le regard. Mais aussi qui sollicite une attention (formelle, érudite) sans laquelle on sent que l'on manque quelque chose de fondamental dans chacune des oeuvres. Le titre de ces notes sur la rivalité productive des trois grands du Cinquecento, Titien, Véronèse, Tintoret, et quelques autres artistes aujourd'hui moins célèbres, je l'emprunte à l'ouvrage mémorable de David Rosand, traduit en français par Daniel Arasse et Fabienne Pasquet en 1993. Le "mythe de Venise" tient à l'harmonie et à la séduction exercée par la troisième puissance d'Europe, dont le Grand Canal, d'après Comines, était "la plus belle rue qui soit en tout le monde et la mieux maisonnée".
Voir le numéro de la revue «La Quinzaine littéraire, 1003, Novembre 2009»
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