Sommaire
Présentation
Vues générales et panoramiques de Bourges
Monuments religieux
Cathédrale
Églises
Autres monuments religieux
Monuments civils et publics
Lieux culturels et patrimoniaux
Lieux administratifs
Établissements d'enseignement
Établissements militaires
Transports
Loisirs
Espaces urbains
Quartiers
Voies de circulation
Places
Commerces
Espaces verts
Cours d'eau
Évènements locaux
Fêtes et manifestations
Faits divers
lieux administratifs
Hôtels de ville
Dès 1474, le roi Louis XI met en place à Bourges une municipalité officielle, dans la continuité de celle préexistante depuis le 12e siècle sur accord tacite. Cette municipalité est constituée de trente-deux conseillers, qui élisent un maire et quatre échevins pour gouverner la ville. Au départ, ces gouvernants exercent leurs fonctions dans le prieuré de la Comtale. Celui-ci est détruit dans l’incendie de 1487, il faut donc trouver un nouvel emplacement pour l’exercice du pouvoir politique.
En 1488-1489, le projet d’un nouveau bâtiment reposant sur une partie du rempart gallo-romain voit le jour, et les travaux s’achèvent en 1490. De là naitra l’Hôtel des Échevins, actuel musée Estève. La municipalité occupe l’édifice jusqu’en 1683, date à laquelle elle déménage au palais Jacques Cœur.
Les services judiciaires rejoignent la municipalité en 1820, cette dernière vend alors le monument à l’État en 1865. La ville lance de nombreux projets pour la construction d’une nouvelle mairie, mais ce sont deux grandes maisons bourgeoises qui seront transformées en hôtel de ville, juste à côté de l’Hôtel des Postes.
L’acquisition par la ville de l’ancien archevêché en 1906 amène la mairie à déménager une nouvelle fois en 1910. Elle restera au palais de l’archevêché jusqu’en 1992, date à laquelle le bâtiment tel que nous le connaissons aujourd’hui sera construit par l’architecte Claude Vasconi.
La nouvelle mairie n’est pas dépourvue d’histoire, puisqu’elle se situe à l’endroit où se trouvait la Grosse Tour de Bourges lors de la construction de la muraille Philippe-Auguste.
Palais de justice
La construction de l’actuel Palais de Justice date du 17e siècle. À cette époque, cet édifice était en fait le couvent des Ursulines. En 1793, le couvent est désaffecté puis vendu comme bien national. Il sert alors à diverses activités : prison pour nobles, dépôt de blé et de fourrage pour l’armée, ou encore gendarmerie. De 1816 à 1906, il sert de locaux au Grand Séminaire. Dans les années 1910, le Tribunal de Grande Instance et la Cour d’appel, situés auparavant dans le Palais Jacques Cœur, déménagent dans l’actuel Palais de Justice. La chapelle a été transformée en accueil et tout a été réaménagé afin de créer le Palais de Justice que l’on connaît aujourd’hui, qui a par ailleurs été classé Monument Historique en 1926.
Hôpitaux
En 1505, l’Hôtel-Dieu, qui se situait au chevet de la cathédrale, reçoit en legs de l’archevêque Guillaume Cambray de quoi construire un nouvel hôpital. Les travaux comment en 1510, près de l’enceinte médiévale et de la porte Saint-Sulpice, et s’achèvent en 1527. L’Hôtel-Dieu restera longtemps l’hôpital le plus important de la ville. C’est en 1931 que l’Hôtel-Dieu prendra son aspect contemporain, à la suite d’un concours organisé par Henri Laudier dans le but d’en faire un hôpital moderne. Les travaux débutent entre 1937 et 1938, mais seront stoppés durant la guerre et l’hôpital n’ouvrira ses portes qu’en 1957. L’édifice a été classé Monument Historique en 1946, mais sera désaffecté en 1994 lors de la construction du Centre Hospitalier Jacques Cœur. En 1996, la ville rachète le site de l’Hôtel-Dieu, afin de mettre en place de grands travaux de réhabilitation.
L’Hôpital Général de Bourges a lui été construit en 1657, à l’emplacement de l’ancien Sanitat, qui accueillait dès le 16e siècle les personnes atteintes de la peste. L’ancien bâtiment est rénové afin d’être en mesure d’accueillir les malades, les infirmes et les mendiants. L’Hôpital Général accueillera par la suite les services de gérontologie, et sera rebaptisé Hôpital Taillegrain en 1996.
Au 19e siècle, la constitution d’une armée de 100 000 hommes et la situation stratégique de la ville sur le plan militaire incitent le président de l’époque à lancer un projet de construction d’un hôpital militaire. Les travaux de l’hôpital s’achèvent en 1879. En 1964, ce dernier prend le nom d’Hôpital Baudens, en hommage au célèbre chirurgien qui a mis en place les règles d’utilisation du chloroforme. L’Hôpital militaire Baudens ferme ses portes en 1997 après la restructuration des armées. La ville achète les bâtiments en 2000, dans une volonté de réhabilitation en habitations.
Les sœurs de Marie Immaculée construisent un couvent en 1866 sur la place du Château. Puis, l’ancienne porte de l’église Saint-Oustrillet est remontée à son entrée. En 1905, le Docteur Témoin transforme l’ancien couvent en clinique. La clinique du docteur Témoin fermera ses portes en 2008.
Hôtel des postes
L’Hôtel des Postes a été construit entre 1913 et 1926 au milieu de la rue Moyenne, entre la rue de la Monnaie et la rue Michel-de-Bourges, par l’architecte Henri Tarlier. Il abrite encore aujourd’hui la poste.
Chambre de commerce
La Chambre de Commerce et d’Industrie de Bourges est construite en 1912 dans un style néogothique. Comme nombre d’édifices de la ville, son architecture s’inspire de celle du palais Jacques Cœur. En 1970, la Chambre de Commerce déménage, laissant place au Tribunal de Commerce et au Conseil des Prud’hommes.