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Veni, vidi, Vinci / Isabelle Jarjaille
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En décrochant, en 2006, les concessions de 4 443 kilomètres d'autoroutes, Vinci a trouvé sa poule aux oeufs d'or : au bout de treize ans, le groupe avait déjà amassé 13,8 milliards d'euros de dividendes, soit plus que le coût d'acquisition des parts. L'opération n'a pas été aussi avantageuse pour les automobilistes, qui ont vu les tarifs des péages augmenter. Des voix réclament désormais un impôt sur les " superprofits " autoroutiers. Mais le groupe de BTP a déjà trouvé une nouvelle manne dans les aéroports. Comme à Lyon-Saint-Exupéry, lui aussi repris à l'État, en 2016, et aussitôt transformé en une machine à cash. Le reportage dessiné se conclut par un focus intitulé "Un empire nommé Vinci".
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