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Berg, "Sonate pour piano op. 1"
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"Expansive, pessimiste 'et indubitablement extatique" : ainsi Glenn Gould décrit-il la "Sonate pour piano" d'Alban Berg, en laquelle il disait voir le meilleur Opus 1 de l'histoire de la musique. Le choix d'adjectifs aussi affectifs peut surprendre pour caractériser l'une des pièces les plus abstraites du répertoire de la sonate et qui se veut avant tout "chef-d'oeuvre" au sens artisanal : un exercice de fin d'études, composé vers 1909 sous l'égide du maître Arnold Schonberg, au moment de quitter son enseignement. Exercice précédé de cinq autres essais avortés, et donc, avant tout, formel : il s'agit de bâtir une forme sonate.
Voir le numéro de la revue «Diapason, Harmonie, 712, Juin 2022»
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