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Jérusalem, toujours ressuscitée
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A l'écart des grandes cités marchandes, implantée sur une terre aride, une modeste bourgade de Judée est devenue l'objet de toutes les convoitises. En -597 Sena-cherib, roi d'Assyrie est le premier à se lancer à l'assaut de la capitale du royaume de Salomon et de David. La prise de la cité marque durablement les mémoires, puisqu'elle entraîne la déportation des Judéens à Babylone. Onze ans plus tard, autre catastrophe avec, cette fois, la destruction du premier Temple. Fin de l'histoire ? Sûrement pas. Rome, non content de la raser, la consacre à Jupiter... Ensuite, ce sont les luttes nées des monothéismes qui entraînent guerres et massacres : prise par les croisés, reprise par Saladin, libérée - ou investie, c'est selon - par les Ottomans, les Britanniques (en 1917) puis l'armée israélienne en 1967, la coexistence n'y est ni simple ni harmonieuse. Mais, toujours, cette ville a su se relever et se réinventer un destin unique au monde... Sommaire. L'infernale histoire ville sainte. Dévastée au nom du dieu Mardouk. Les légions de Titus anéantissent la Maison de l'Eternel. Les Perses s'emparent de la Vraie Croix. Noyée sous le sang des "infidèles". Saladin prend la ville et tue un royaume. Une guerre éclair qui n'en finit pas.
Voir le numéro de la revue «Historia [Paris], 828, Décembre 2015»
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