Sommaire
Présentation
Vues générales et panoramiques de Bourges
Monuments religieux
Cathédrale
Églises
Autres monuments religieux
Monuments civils et publics
Lieux culturels et patrimoniaux
Lieux administratifs
Établissements d'enseignement
Établissements militaires
Transports
Loisirs
Espaces urbains
Quartiers
Voies de circulation
Places
Commerces
Espaces verts
Cours d'eau
Évènements locaux
Fêtes et manifestations
Faits divers
Autres monuments religieux
Archevêché
Dans les années 1680, le nouvel archevêque de Bourges, Phélypeaux de La Vrillière, décide de lancer un projet de construction d’un palais archiépiscopal qui remplacerait les anciens bâtiments. Les travaux sont menés dès 1682, mais seule l’aile méridionale des plans initiaux sera bâtie, ainsi que deux murs du corps de logis qui devait se tenir entre les deux cours. À la mort de Phélypeaux de La Vrillière en 1694, les travaux s’achèvent. En 1871, l’incendie de l’archevêché permet une reconstruction, et l’ajout d’un pavillon dont la façade donne sur le jardin. Les bâtiments deviennent propriété municipale en 1906, et servent d’Hôtel de ville entre 1910 et 1992. De nos jours, certains services municipaux se trouvent encore dans l’ancien palais de l’archevêché.
Couvents, abbayes
Au 7e siècle, l’évêque Sulpice fonde à Bourges une abbaye bénédictine à la rencontre de l’Yèvre et de l’Auron, dans une zone située en dehors des remparts. Celle-ci est entourée par un grand enclos : l’enclos des Bénédictins. L’abbaye sera détruite en 1562 et restaurée en 1621, puis à nouveau détruite pendant la Révolution. De l’ancienne abbaye, il ne reste aujourd’hui qu’un pavillon et un immense portail, protégés depuis 2006, l’enclos des Bénédictins l’étant depuis 1933. Le pavillon de l’ancienne abbaye Saint-Sulpice abritait au milieu du 19e siècle les petites sœurs des pauvres, et est désormais transformé en maison de retraite.
Charles le Chauve aurait entrepris la construction d’une abbaye féminine dédiée à Saint Laurent au 9e siècle. Au 12e siècle, les Bénédictines s’installent dans l’abbaye Saint-Laurent et fondent, semble-t-il, l’église Saint-Bonnet juste à côté. Le couvent subit les dégâts causés par le grand incendie de 1487 et est reconstruit en 1630. Les religieuses, qui faisaient partie de la haute noblesse, sont chassées en 1792 et les bâtiments sont réaffectés par la ville.
Le couvent des Carmes a été construit en 1374. Il se situait sur l’actuelle Place Cujas et a été détruit en 1487. Il a été reconstruit juste après puis détruit à nouveau en 1878 pour être remplacé par l’école des Beaux-Arts.
Le couvent des Sœurs de la Charité, plus récent, a été bâti au cours du 19e siècle afin de loger la Congrégation des sœurs du Saint-Sacrement et de la Charité, qui était à l’Hôtel-Dieu avant de déménager. Ce couvent permis aux dames de la haute société de s’occuper notamment des malades, des pauvres, des prisonniers et des enfants abandonnés.
Grange des Dîmes
La Grange des Dîmes date du 12e siècle et a été construite dans l’ancien cloitre du chapitre, près de la cathédrale, afin de permettre aux religieux de percevoir, d’entreposer et d’engranger la redevance ecclésiastique, appelée « dîme », sous forme de matières premières.
Portail Saint-Ursin
Le portail Saint-Ursin est le dernier vestige conservé de l’église collégiale de Saint-Ursin, détruite en 1799, qui se situait dans l’ancien quartier Bourbonnoux. En 1810, ce portail fait de colonnes en calcaire et de piédroits sculptés est transporté et remonté rue du 95e de ligne, par ordre du préfet. Le portail Saint-Ursin, réalisé par le sculpteur Girauldus au 12e siècle, est classé en 1840.